Agenda

Table ronde sur les enjeux liés à la consommation croissante de métaux dans le cadre de la transition énergétique, notamment en termes d’approvisionnement, de géopolitique, de coûts et d’impact environnemental

Les évènements climatiques subis cet été faisant écho à ceux subis six mois plus tôt en Australie ont convaincu les populations de la réalité du changement climatique qui se manifeste, plus rapidement et plus fortement que prévu, demandant une mise en œuvre rapide et forte de la transition énergétique.

Si la transition énergétique est perçue par l’Occident comme une opportunité de recouvrer une forme de souveraineté énergétique, elle entraînera cependant une consommation accrue de matières premières telles que le nickel, le cuivre ou le cobalt. Au niveau mondial, l’Agence internationale de l’énergie estime que l’atteinte de la trajectoire « zéro émission nette en 2050 » nécessitera de consommer six fois plus de minéraux en 2040 qu’aujourd’hui, lesquels sont localisés dans un nombre limité de pays dont la Chine.

Dans ce contexte, l’ensemble des acteurs, pouvoirs publics, compagnies minières, chercheurs mais aussi consommateurs doivent se mobiliser pour limiter les besoins et les risques d’approvisionnement, et ainsi éviter qu’une dépendance excessive aux métaux ne vienne prendre le relais de celle aux énergies fossiles.

Seront notamment abordées les questions suivantes :

• Quelles politiques publiques pour sécuriser l’approvisionnement européen en métaux critiques ?
• Les enjeux économiques, environnementaux et géopolitiques de l’activité minière.
• Quelles transformations sur les différents marchés de matières premières ?
• Quelles solutions pour réduire la consommation de métaux (recyclage, sobriété, etc.) ?

Alors que l’empreinte carbone des institutions culturelles est estimée à 70 millions de tonnes de CO₂, les membres du Synthetic Collective à l’origine de notre exposition Le synthétique au cœur de l’humain, ont développé une « esthétique du suffisant » : un concept de production des expositions qui s’oppose aux modèles en vigueur dans le monde de l’art. Comment les décisions liées à la réduction de notre empreinte carbone détermineront-elles les expositions de demain ?

Cette table-ronde sera modérée par Christophe Domino, critique d’art et commissaire d’exposition.
Avec : Catherine Bédard, commissaire des expositions et directrice adjointe du Centre culturel canadien, Kelly Jazvac, artiste et membre du Synthetic Collective, Jean-Marie Perdrix, artiste, Anaïs Roesch, membre du Shift Project, co-signataire de l’ouvrage Décarboner la culture et Annabel Vergne, éco-scénographe, co-responsable du Augures Lab Scénogrrrraphie.

Plus d’informations :  https://canada-culture.org/event/art-et-ecoconception-peut-on-produire-une-exposition-zero-carbone/

Le comité Economie d’EVOLEN, en association avec l’Association des Economistes de l’Energie, Centrale Supelec Energie et l’AIEN (Association of Energy Negociators), vous invite à une conférence :

« Les scénarios de transition énergétique »

Auditorium Tour ENGIE T1, La Défense

Jeudi 19 janvier 2023 de 17h à 19h.

Les thèmes abordés seront :

• Le World Energy Outlook de l’AIE par Yasmine Arsalane, senior Energy Analyst, Agence Internationale de l’Energie,
• L’Energy Outlook de TotalEnergies par Thomas-Olivier Léautier, Chef Economiste, TotalEnergies,
• Les scénarios pour l’Europe, le sector coupling en soutien à la neutralité carbone par Hugues de Peufeilhoux, Senior Strategy Manager, ENGIE

Le webinaire est destiné à tous ceux qui s’intéressent à l’économie de l’énergie et qui souhaitent comprendre ces mécanismes et approfondir leurs connaissances.

Vecteur énergétique nécessaire à l’optimisation de la production électrique, pilier de la décarbonation de l’industrie, alternative aux carburants fossiles, l’hydrogène est présent à toutes les étapes de la mutation énergétique et environnementale en cours, et est appelé à prendre une place de plus en plus importante dans la mobilité en général, et dans la mobilité routière en particulier.

De l’électrolyse à l’échange protonique membranaire, les technologies mises en œuvre datent en majorité de plus d’un siècle et n’ont pas encore bénéficié des efforts de développement que permet la massification d’une filière industrielle.

A l’aube de la révolution de l’hydrogène, quel est l’encadrement réglementaire, quel est l’état de l’art technologique, quels sont les potentiels d’amélioration continue et dispose-t-on de technologies de rupture ?

Ce sont les questions auxquelles la première journée d’étude « Regards croisés sur les technologies de l’hydrogène », organisée le 26 janvier 2023 à 8h15 chez EVOLEN à la Maison de la Mécanique s’efforcera de donner des éléments de réponse. Destinée aux ingénieurs et scientifiques opérant dans le domaine de l’hydrogène, cette journée est co-organisée par EVOLEN, association des entreprises et des professionnels du secteur des Energies, et la SIA, société savante de la filière automobile, qui échangeront sur les perceptions respectives et sur les expertises des deux filières de l’Energie et de la Mobilité.

Nous vous invitons à prendre connaissance du programme de la journée et à vous inscrire au plus vite, le nombre de places étant limité.

Monsieur Hervé Berville, Secrétaire d’État chargé de la Mer auprès de la Première ministre lance :

Les jeudis de l’innovation maritime

Le 26 janvier de 14h00 à 16h30 au Secrétariat d’État chargé de la Mer (20 avenue de Ségur 75007 PARIS)

Thème du jour : La décarbonation du transport maritime

Armateurs, chantiers navals, équipementiers, centres de recherche, venez échanger autour de la décarbonation du transport maritime.

Programme prévisionnel :

1. Introduction par M. Hervé Berville, Secrétaire d’État chargé de la Mer
2. Objectif France Mer 2030 ! (Direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture)
3. Institut de décarbonation Meet50
4. Actualité du Conseil d’Orientation pour la Recherche et l’Innovation des Industriels de la Mer – CORIMER (Mme Carine Tramier, présidente)
5. Table ronde sur l’innovation maritime associant des entreprises intervenant sur la décarbonation (propulsion vélique, hydrogène) et un centre de recherche
6. Lancement d’Impact Océan Capital, fonds accompagnant la croissance durable des entreprises à impact en lien avec la mer, en partenariat avec la Banque des territoires et l’ADEME.

France Stratégie et l’Institut de l’Économie pour le Climat – I4CE organisent une conférence pour faire le point, quelques mois après un été ravageur qui a marqué les consciences, sur les ambitions des politiques publiques d’adaptation, et leur nécessaire montée en puissance.

Une succession de canicules estivales, une sécheresse prolongée, des précipitations extrêmes… les derniers mois nous rappellent que les manifestations du changement climatique sont déjà perceptibles en France. Il nous faudra donc éviter l’ingérable, par les politiques de décarbonation, tout en gérant l’inévitable, par l’adaptation aux changements climatiques.

Cette réalité souligne le rôle crucial des politiques d’adaptation. Comment accélérer leur mise en œuvre en France, notamment dans les territoires ? Quels rôles jouent et pourraient jouer les différents acteurs publics nationaux et locaux ? Quels sont les organisations à déployer en termes de gouvernance, de moyens humains, de financement ?

La conférence sera animée par Nabil Wakim, journaliste au Monde. France Stratégie et I4CE présenteront leurs derniers travaux pour éclairer ces enjeux. Ces interventions liminaires seront suivies d’une table ronde réunissant notamment :

• Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires de France ;
• Ronan Dantec, sénateur de la Loire-Atlantique, vice-président de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable ;
• Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté ;
• Boris Ravignon, président de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).

Inscription obligatoire

60e Séance du Séminaire PSL de Recherches en Économie de l’Energie

Lundi 6 février 2023, 16h30-18h30 (via Zoom) : « Quels effets des embargos sur les énergies fossiles ? »

Kai A. Konrad (Max Planck Institute for Tax Law and Public Finance), « Elusive effects of export embargoes for fossil energy resources »
Unlike produced commodities, the extraction and sale of fossil energy resources such as oil or natural gas is an ”asset swap”: assets stored in the ground are converted into financial assets. The value of assets in the ground is reduced by the amount taken out and sold. This is important for assessing the coercive power of the threat of implementing an export embargo. Even if the country affected by the embargo is ruled by an autocratic kleptocrat, who appropriates all the revenues from resource sales, the sanctioning effect is close to zero in a functioning financial market environment. However, if the autocrat considers his future government power to be at risk and, at the same time, can bunker the extraction proceeds in a financial safe-haven, then the embargo
leads to expected wealth losses for the autocrat. The expected wealth losses increase in the difference between the likelihood of retaining power and the wealth security of the financial assets in a safe-haven. We also analyze variants of the model such as an oligopolistic resource market, where the non-sanctioned resource exporters benefit at the expense of the sanctioned country.
K.A. Konrad and M. Thum, Elusive effects of export embargoes for fossil energy resources. Energy Economics (2022), doi: https://doi.org/10.1016/j.eneco.2022.10644
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Maxime Schenckery (IFP Energies Nouvelles-IFP School), « European Economic impacts of cutting energy imports from Russia: A computable general equilibrium analysis ».
The recent economic sanctions against Russia can jeopardise the sustainability of the European Union’s (EU) energy supply. Despite the EU’s strong commitment to stringent abatement targets, fossil fuels still play a significant role in the EU energy policy. Furthermore, high dependency on Russian energy supplies underlines the vulnerability of the EU energy security. Using a global computable general equilibrium model, we prove that the current EU embargo on coal and oil imported from Russia will have adverse supply effects, substantially increasing energy prices and welfare costs for the EU resident. Although it reduces emissions, extending the embargo to include natural gas doubles this welfare cost. The use of coal is likely to increase, especially with respect to EU electricity generation, given the current constraints of additional import capacities from nonRussian producers. The impact on Russia once the EU extends the sanctions to natural gas is less substantial than
on the EU. Russian welfare cost will increase less than 50%, indicating that extending the current restriction to boycott Russian gas is a costly policy option.
Sigit Perdana, Marc Vielle, Maxime Schenckery, European Economic impacts of cutting energy imports from Russia: A computable general equilibrium analysis, Energy Strategy Reviews, Volume 44, 2022.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2211467X22002000