Les comités français et allemand du Conseil Mondial de l’Énergie ont organisé une rencontre entre industriels de l’énergie d’Allemagne et de France afin d’échanger sur les grands chantiers en cours et d’améliorer la qualité du dialogue des deux côtés du Rhin. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) et la Bundesnetzagentur avaient été invitées à ouvrir les discussions sur le thème de la construction des infrastructures énergétiques, à l’heure où le sujet de la planification des réseaux est au centre des préoccupations européennes puisque la Commission européenne prépare un paquet de mesures consacré au développement des infrastructures. Comment la France et l’Allemagne peuvent-elles contribuer aux débats, comment leurs approches peuvent-elles éclairer les arbitrages à partir des méthodes suivies pour arriver à la réalisation des investissements ?
Benoît Esnault dirige le département interconnexions et réseaux européens de la Commission de régulation de l’énergie. Il travaille notamment avec l’Agence de coopération des régulateurs européens de l’énergie (ACER) et participe régulièrement aux réflexions européennes sur les règles de fonctionnement du marché intérieur et les infrastructures énergétiques. Il est vice-président du groupe de travail sur le gaz de l’ACER et président du groupe de travail sur l’électricité de MedReg, association des régulateurs méditerranéens de l’énergie. Avant de rejoindre la CRE, il a été chercheur au CGEMP (Université Paris-Dauphine) et économiste senior à l’Observatoire méditerranéen de l’énergie. Il est membre du comité directeur de l’Association des économistes de l’énergie et enseigne l’économie de l’énergie dans plusieurs masters universitaires.
