En novembre-décembre 2009, alors que s’achevait l’année France-Brésil, La Revue de l’Énergie publiait un numéro spécial (n° 592) « L’énergie au Brésil ». Dans ce cadre, une dizaine d’universitaires et de professionnels brésiliens avaient choisi d’examiner quelques questions très débattues dans leur pays, au premier rang desquelles le rôle du nucléaire, l’expérience du bioéthanol, la « surprise pétrolière » que constituaient les grandes découvertes du pré-sal, l’évolution institutionnelle des industries de l’énergie et la place du Brésil dans la géopolitique mondiale. Qu’en est-il, dix ans plus tard, de ces grandes questions ?

Après une thèse d’économie à Grenoble en 1960, Jean-Marie Martin-Amouroux entre au CNRS qui lui confie la direction de l’Institut économique et juridique de l’énergie (1968-1982), puis de l’Institut d’économie et de politique de l’énergie de Grenoble (1988 à 1990). Il participe aux travaux du 9e Plan comme rapporteur du Groupe Long Terme Énergie (1982-1983) avant d’exercer la fonction de conseiller technique dans le cabinet du ministre de la Recherche et de la Technologie (1984-1986) puis celle de Président du Pôle Universitaire et Scientifique Européen de Grenoble (1991-1995). Il est actuellement responsable de l’Encyclopédie de l’Énergie (École Nationale Supérieure de l’Énergie, de l’Eau et de l’Environnement – ENSE3 – Université Grenoble Alpes éditions, avec le parrainage de la CNR et d’EDF) : encyclopedie-energie.org.

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