Nous sommes au début d’une période électorale avec, en juin 2021, les élections départementales et régionales puis, au printemps 2022, les élections présidentielles suivies des législatives. C’est le temps pour les lecteurs de La Revue de l’Énergie de participer aux débats et de faire valoir les solutions réalistes pour réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre, soit celles du territoire national, soit mieux encore l’empreinte carbone des Français. Car, si nous sommes actuellement parmi les moins polluants, grâce à notre électricité très peu carbonée, nous ne faisons pas de progrès sensibles et le projet de loi « climat », actuellement en débat au Parlement, ne porte guère de réformes structurelles significatives.

Ingénieur et économiste, Jacques Roger-Machart entre en 1967 aux études économiques d’EDF avec Marcel Boiteux. Il quitte en 1975 pour se consacrer à l’action politique, d’abord auprès du président de région Midi-Pyrénées, puis comme élu : conseiller départemental, maire d’une commune de banlieue toulousaine, conseiller régional, député de 1981 à 1993 et vice-président de l’Assemblée nationale. Il reprend chez EDF au développement international, puis à la mobilité électrique. En 2000, il crée le cabinet EDR et développe des projets de transition énergétique. Il anime un groupe d’experts sur l’énergie à la Fondation Jean Jaurès et publie aujourd’hui Progressistes pour le climat.

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