Les changements des modes de consommation sont régulièrement au centre des discours sur la transition énergétique, en tant que levier essentiel pour répondre aux défis climatiques actuels. En effet, une part significative des consommations  d’énergie et des émissions de CO2 peut être attribuée aux ménages. Ceci est d’autant plus vrai si l’on tient compte, en plus des consommations directes (énergie résidentielle et carburants), des consommations d’énergie indirectes, liées aux  processus de production des biens et services consommés.

Simona de Lauretis est économiste au sein de RTE. Ingénieure, diplômée de l’Université de L’Aquila (Italie) et de MINES – ParisTech, elle a obtenu en 2017 un doctorat en sciences économiques de l’Université Paris-Saclay, effectué au CIRED en collaboration avec EDF R&D. Elle travaille sur les marchés de l’électricité et sur l’analyse de scénarios de prospective pour le système électrique, en particulier en ce qui concerne le développement de la mobilité électrique et l’évaluation de nouvelles flexibilités dans les usages à l’horizon 2050.

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