C’était l’une des promesses de campagne du président de la République en 2022 : placer la transition écologique au cœur de l’action du gouvernement, en rattachant la planification écologique à la fonction de Premier ministre. Le travail mené en 2023 par le Secrétariat général à la planification écologique (SGPE), sous l’autorité directe d’Elisabeth Borne, se poursuit en ce début d’année 2024, avec la nomination du nouveau Premier ministre, Gabriel Attal.

L’ambition d’apporter une réponse de long terme, à la hauteur du défi climatique, de gagner en cohérence et en efficacité dans nos politiques environnementales est plus que jamais d’actualité, et le maintien du SGPE dans son rôle est en ce sens un signal important. La coordination interministérielle et le pilotage transverse des transformations de notre système socio-économique ont permis de grandes avancées dès la première année de planification écologique. Il s’agit maintenant de mettre en œuvre les conditions de réalisation de chacun des leviers du plan endossé par le président de la République en septembre dernier.

Ingénieur des Mines de formation, Antoine Pellion entre en 2012 au ministère de l’Écologie comme chef de bureau de la production électrique, et devient deux ans plus tard conseiller énergie de Ségolène Royal, ministre de l’Environnement sous François Hollande. Chef du pôle « écologie » à l’Élysée de 2017 à 2019, il prend la tête de ce même pôle à Matignon en 2020, avec un portefeuille comprenant les sujets d’environnement, d’agriculture, de transports, de logement et d’énergie auprès de Jean Castex d’abord, puis d’Elisabeth Borne, et de Gabriel Attal depuis sa nomination en janvier. Depuis 2022 et la création du Secrétariat général à la planification écologique, il combine ce rôle de conseiller du Premier ministre avec celui de secrétaire général à la planification écologique.

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