L’appropriation citoyenne et locale des projets est un facteur essentiel pour la réussite de la transition énergétique. Alors que les projets citoyens représentent une tendance forte dans les pays voisins comme l’Allemagne ou le Danemark, les initiatives ont encore du mal à émerger en France, en raison d’un contexte réglementaire et financier moins favorable. Dans une étude l’Iddri (l’Institut du développement durable et des relations internationales) et RAEE1 (Agence régionale de l’énergie et de l’environnement en Rhône-Alpes) estiment que ces obstacles règlementaires peuvent faire l’objet d’ajustements rapides et à coût faible voire nul pour l’État, afin de saisir pleinement le potentiel qu’offrent les mécanismes de financement participatifs pour répondre aux défis du financement et de l’appropriation locale de la transition énergétique.

Home installations for producing renewable energy: a comparison between France and Germany

While home installations are on a strongly rising trend in neighbouring countries like Germany and Denmark, such initiatives are having difficulty in taking off in France. L’Iddri (Institute for sustainable development and international relations) and the RAEE (Rhône-Alpes regional agency for energy and environment) reckon that regulatory obstacles can be rapidly adjusted at minimal, or no cost, for the State.

Noémie Poize est chargée de mission à Rhônalpénergie-Environnement, agence régionale de l’énergie et de l’environnement en Rhône-Alpes. Elle est diplômée de l’École centrale de Lyon.

Andreas Rüdinger est chercheur au pôle énergie-climat de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). Ses travaux portent sur les politiques européennes et nationales en matière d’énergie et de climat. Il est diplômé en Sciences politiques de l’IEP de Bordeaux et de l’université de Stuttgart.

 

Projets-citoyens-renouvelables-France-Allemagne