Les objectifs ambitieux de décarbonation imposent une accélération de la transition énergétique d’une ampleur tout à fait exceptionnelle. Comme l’ont rappelé récemment Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz, il s’agit de « faire en dix ans ce que nous n’avons pas su faire en trente ans ».

L’urgence écologique s’aligne désormais avec un impératif stratégique et économique. L’invasion de la Russie en Ukraine, l’interruption des livraisons de gaz russe et la hausse des prix des énergies ont eu l’effet d’un électrochoc, en rappelant l’importance cruciale de la souveraineté énergétique. L’Inflation Reduction Act mis en œuvre aux États-Unis a lui aussi fait l’effet d’un électrochoc, en montrant de manière spectaculaire que la course aux technologies propres était devenue un enjeu décisif de compétitivité.

David Amiel est député de Paris (depuis 2022), vice-président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, membre de la commission des Finances, de l’Économie générale et du Contrôle budgétaire, rapporteur spécial du budget Écologie, développement et mobilité durables : Énergie, climat et après-mines, service public de l’énergie.

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