Les transports — en particulier l’aérien et le fret — ainsi que le secteur pétrochimique resteront longtemps des débouchés importants de l’industrie pétrolière, qui doit également prendre sa part dans la lutte contre le réchauffement global. La raffinerie du futur permettra de satisfaire de manière durable la demande en hydrocarbures en exploitant les synergies avec les sites industriels adjacents, et en s’appuyant sur les progrès et la digitalisation de technologies de raffinage éco-efficientes. Son impact environnemental sera réduit par la croissance des biocarburants et bioproduits ainsi que le captage du CO2. Le maintien de ce secteur de haute technicité fera appel à des emplois qualifiés notamment en Europe.

The oil and gas industry rising to the challenge of the energy transition

The transport sector, particularly air transport and freight, and the petrochemical sector are set to represent important opportunities for the oil industry for some time yet — an oil industry that must also play its part in the fight against global warming. The refinery of the future will make it possible to satisfy the demand for oil and gas in a sustainable manner by taking advantage of synergies with related industries and by building on advances in and digitalisation of eco-efficient refining technologies. Its environmental impact will be reduced by the growth in biofuels and bioproducts, as well as CO2 capture technologies. Preserving this highly technical sector will also create skilled jobs, particularly in Europe.

Ingénieur de l’ESPCI ParisTech, docteur en Chimie Physique de l’université Pierre et Marie Curie Paris VI, âgé de 46 ans, Fabrice Bertoncini entre à l’IFPEN en 2001 en tant qu’ingénieur de recherche et responsable de laboratoire à la direction Physique et analyses. Il est nommé chef du projet « hydrocraquage » en 2007 puis chef du département catalyse par les sulfures en 2009. Depuis 2014, il est responsable de programme au sein du Centre de résultats Procédé, en charge des programmes R&D dans le domaine du raffinage et de la recherche de base associée.

Directeur du Centre de Résultats Procédés – IFP Energies Nouvelles, Jean-Pierre Burzynski, 62 ans, est ingénieur de l’École Centrale de Lyon et titulaire d’un DEA de mécanique des fluides. Après un début de carrière à L’Air Liquide, il intègre IFPEN en 1986 au sein de la Direction Génie des procédés où il occupe successivement les fonctions de responsable de projets de R&D, de chef de Département puis de Directeur. Depuis 2009, il est Directeur du Centre de Résultats Procédés.

Expert en filières énergétiques au sein de IFP Energies nouvelles Pierre Marion, 52 ans, est ingénieur de l’École de Chimie de Paris-Paritech et de IFP School. Il a intégré le groupe IFP en 1989 comme ingénieur process puis est devenu expert en hydroconversion et en schémas de raffinage. Après un passage de 2 ans à L’Air Liquide où il est intervenu sur les stratégies d’investissement, il est actuellement chargé de l’évaluation technico-économique et d’études prospectives long terme des filières énergétiques à la direction économie et veille d’IFPEN.

Chef du département Économie et Évaluation Environnementale – IFP Energies Nouvelles, Jérôme Sabathier est ingénieur civil des Mines, d’IFP School et titulaire d’un Master en politique énergétique de l’Université de Pennsylvanie, États-Unis. Après avoir travaillé comme consultant chargé de l’évaluation technico-économique de projets d’investissement dans le secteur pétrolier aval chez Beicip-Franlab, il a rejoint IFP Energies Nouvelles en 2005, où il est actuellement en charge du Département Économie et Évaluation Environnementale. En 2012, il a été détaché auprès de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE Paris) au sein de l’équipe éditoriale du Oil Market Report, où il était en charge de l’analyse mensuelle du secteur mondial du raffinage.

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